Compte-rendu du voyage à Bruxelles du Club Europe

(actualisé le )

28 élèves de 1ère et Terminale appartenant au CLUB Europe du lycée ont passé 3 jours à Bruxelles pour se familiariser avec les institutions européennes.

La mairie de Bruxelles

Au menu :
L’organe exécutif de l’UE : la Commisson et une de ses directions, le Ministère des Affaires Etrangères de l’UE : le SEAE, le Service Européen pour l’Action Extérieure grâce à Christophe Goussot, qui habite Meudon. Ce que l’UE a fait pour les Balkans a particulièrement intéressé les élèves. Les échanges ont été passionnés notamment sur la question des réfugiés. M. Goussot s’est engagé à revenir nous voir.
Le Parlement qui vote les lois proposées par la Commission et en accord avec le Conseil ( les ministres des 28, bientôt 27 Etats) : Pernilla Jourde, Suédoise, nous a présenté en anglais les missions, les partis et les métiers liés au Parlement. Ancienne interprète, elle a évoqué son parcours. Nous avons vu l’hémicycle. Pour voir une séance plénière, il est plus facile d’aller à Strasbourg, donc voici un prochain objectif !

Le parlement européen

Nous avons découvert un organisme qui conseille le Parlement et qui est constitué d’élus locaux (des maires, des présidents de région) désignés par les Etats : Le Comité Européen des Régions qui va fêter ses 25 ans d’existence. 24 Français représentent les Régions françaises. M. Giscard d’Estaing y a siégé. Caroline Bouquerel, la sœur d’un de nos éminents collègues, nous a reçu dans une somptueuse salle de réunion, équipée de cabines pour les interprètes et a répondu à toutes les questions de nos élèves. Ancienne traductrice, elle organise les réunions du Conseil. Caroline va venir au lycée Rabelais pour rencontrer davantage de nos élèves d’ici mai 2019.

Au comité européen des régions

Enfin, côté institution, nous avons fini par le jeu de rôle du Parlementarium. Un must plébiscité par les élèves. Un smartphone à son nom attendait chacun de nos étudiants et le désignait comme un membre d’un parti. Il y en avait 4 : Tradition, Libertés, Ecologie et Solidarité. Une fois que chaque élève prend connaissance des objectifs de son parti, le jeu est lancé. Convoqué dans l’hémicycle, le président du Parlement, par écran interposé, ouvre la séance et explique aux nouveaux députés rassemblés qu’ils vont devoir débattre de 2 directives proposées par la Commission. Ainsi sur un autre écran le Commissaire en charge de l’Environnement présente une directive sur l’eau et explique les vœux de la commission : que l’on consacre un budget de 100 Millions à la rénovation de conduites d’eau…Ensuite c’est le tour d’un 2ème commissaire à la Justice et aux Libertés de proposer la pose de puce électronique sur les citoyens afin de mieux assurer la sécurité.
Les députés, retournés dans la salle de réunion de leur parti, choisissent l’une des 2 directives. Ils vont alors rencontrer les lobbys, les experts, via des vidéos interactives, le tout en un temps très mesuré. C’est une course contre la montre qui s’engage. Les députés sont régulièrement convoqués en salle de presse pour rencontrer les journalistes et exposer leurs points de vue. Ils ont moins de 30 s pour s’exprimer. Comme aucun parti n’a la majorité, il s’agit de s’entendre avec les partis les plus proches. Pas facile. D’autant que le Conseil de l’UE ne vous laisse pas voter n’importe quoi. Une catastrophe survient : un tremblement de terre dans les Pays Baltes. En salle de presse nous découvrons les reportages des journalistes qui insistent sur le mauvais état des conduites d’eau, et sur le sauvetage miraculeux d’une petite fille, dégagée des décombres, grâce à son bracelet à puce….

Nos députés d’un jour

Après plusieurs réunions internes, consultation des experts, du Conseil, la Commission, le jeu se termine sur le vote d’une des 2 directives seulement. Nos députés ont réussi à s’entendre sur le port du bracelet à puces mais pas sur l’amélioration du réseau hydraulique. Un jeu qui fait bien comprendre les difficultés de voter des lois à l’échelle de l’UE.

Au Plattesteen

Pour rendre toutes ces visites digestes, nous avons émaillé notre séjour de découvertes culturelles. Une visite guidée de Bruxelles, capitale d’un petit état devenu indépendant en 1830, qui a été dirigé par les Espagnols au 16 ème, par un Duc de Lorraine aussi au 18ème siècle . La place Royale est une copie de la Place Stanislas de Nancy. Isabelle Verhoeven nous a ainsi accueilli à notre arrivée et nous a raconté l’histoire de la Belgique en nous promenant dans les quartiers du centre de la ville.

Au musée de la BD, point de rencontre avec Isabelle V, notre guide

Etienne Matagne et Christos, des guides travaillant pour le musée de la BD, nous ont, quant à eux montré certaines fresques de BD parmi la centaine qui orne les pignons bruxellois : Gaston Lagaffe, Tintin, Thorgal, Spirou, Les Schtroumphs, Yoko Tsuno, ….toutes ces figures de la BD belge ornent des façades entières car dans tous ces albums, Bruxelles apparait. Donc on a reproduit des vignettes dans les lieux même qu’elles figurent. Promenade sous la pluie, plébiscitée par les étudiants.

Fresque Ric Hochet

Le musée Magritte, enfin, nous a fait faire connaissance avec un autre aspect de la Belgique : la facétie. Les Belges dont des drôles, gais et chaleureux. Le surréaliste belge qu’est Magritte, né à la fin du 19eme s et mort en 1967 a laissé tableaux, photos, vidéos insolites. Enfin, gaufres et gourmandises locales ont encore agrémenté le séjour.

Les gaufres de la place Royale